Judaïsme : Rosh Hashana Reviewed by Marie-Hélène Dubé on . Rosh Hashana est la fête du nouvel an juif. Toutefois, loin de l’ambiance festive du nouvel an civil du 1er janvier, l’ambiance de Rosh Hashana est plus solenne Rosh Hashana est la fête du nouvel an juif. Toutefois, loin de l’ambiance festive du nouvel an civil du 1er janvier, l’ambiance de Rosh Hashana est plus solenne Rating: 0
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Judaïsme : Rosh Hashana

shofarRosh Hashana est la fête du nouvel an juif. Toutefois, loin de l’ambiance festive du nouvel an civil du 1er janvier, l’ambiance de Rosh Hashana est plus solennelle et introspective. En effet, cette fête en est une de jugement : elle inaugure une période de dix jours pendant lesquels les juifs feront pénitence afin de recevoir le pardon de Dieu lors de Yom Kippour. L’élément caractéristique de la fête est la sonnerie du shofar, une corne de bélier dans la quelle on souffle. Lors des deux jours que dure Rosh Hashana, le shofar sera sonné une centaine de fois par jour, selon différents rythmes. Cette coutume rappelle à la fois le couronnement des rois, et l’obéissance d’Abraham, qui était prêt à sacrifier son fils Isaac sur demande de Dieu, mais dont le fils a été remplacé par un bélier au moment critique. La sonnerie a aussi comme fonction d’« éveiller » la foi.

Curieusement, ce nouvel an a lieu lors du septième mois de l’année, le mois de Tishri. En effet, le calendrier juif débute au mois de Nissan (au printemps), période de la libération d’Égypte, mais Tishri est le mois de la création du l’humanité. Les juifs croient que Dieu, lors de Rosh Hashana, « classe » tout le monde dans trois catégories : les bons, qui vivront ; les mauvais, qui n’auront plus droit à la vie ; et tous ceux entre les deux, qui ont dix jours pour se repentir et redresser leurs torts avant le jour du Grand Pardon, Yom Kippour.

Un shofar

Un shofar

Les juifs ne doivent pas travailler lors de Rosh Hashana. La coutume veut qu’on mange des morceaux de pomme trempés dans le miel comme souhait pour une nouvelle année « douce » (sweet). Les juifs vont également jeter symboliquement leurs péchés dans un cours d’eau (ils vident généralement des morceaux de pain de leurs poches). Cette coutume est nommée « tashlikh ».

2018: 9 au 11 septembre
2019: 29 septembre au 1er octobre
2020:  18 au 19 septembre

 

Références

[S. a.]. [S. d.]. « What is Rosh HaShanah? » Chabad.org. En ligne. [http://www.chabad.org/holidays/JewishNewYear/template_cdo/aid/4762/jewish/What-Is-Rosh-Hashanah.htm]. Consulté le 22 septembre 2014.

[S. a.]. 1906. « New Year ». Jewish Encyclopedia. En ligne. [http://www.jewishencyclopedia.com/articles/11499-new-year]. Consulté le 22 septembre 2014.

Falcon, Ted (rab.), David Blatner et Josy Eisenberg. 2008. Le judaïsme pour les nuls : 237-246. Paris : Éditions First.

Pelaia, Ariela. [S. d.]. « What is Rosh HaShanah? ». About.com. En ligne. [http://judaism.about.com/od/holidays/a/roshhashanah.htm]. Consulté le 22 septembre 2014.

Rich, Tracey R. [S. d.]. « Rosh Hashanah ». Judaism 101. En ligne. [http://www.jewfaq.org/holiday2.htm]. Consulté le 22 septembre 2014.

A propos de l'auteur

Collaboratrice

Après avoir complété son baccalauréat en sciences des religions, Marie-Hélène s’est lancée dans une maîtrise en communication publique. Ses disciplines favorites sont l’anthropologie et la philosophie des religions. Elle s’intéresse beaucoup aux rapports entre religion et culture, aux rituels et aux fêtes. Les rapports au corps et au langage, ainsi qu’à la mort constituent d’autres de ses dadas. Finalement, elle a un faible pour les mythologies amérindiennes et scandinaves, tout en cultivant un intérêt certain pour les religions chinoises. Éclaté, vous avez dit?

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