SILQ 2018 | Suggestions de lecture
Peu de choix, cette année au Salon International du Livre de Québec, pour les amateurs de réflexions sociologiques sur le religieux. Mis à part les bouquins proposés par Medisapaul, il faut bien avouer que le religieux n’est pas le sujet de l’année. Nous retenons chez Mediaspaul le livre intriguant de Jean-François Gosselin, L’éternité : rêve ou réalité?, qui propose sans trancher un survol des lieux où se pose la question de l’éternité, notre rapport au temps, à l’espérance.
Cette année, la prolifération des livres sur l’Islam des dernières années a laissé place (Dieu merci!) aux réflexions sur la radicalisation beaucoup plus politisées ou subjectivisées. Nous avons cédé pour Bye-bye maman!, du journaliste Fabrice de Pierrebourg, qui signe le récit très humain de la radicalisation de nos adolescents canadiens coupables d’avoir cherché à fuir le pays pour aller combattre à l’étranger.
Le pèlerinage à Compostelle a encore visiblement la cote comme thème, tout comme ces livres qui vous apprennent à être vous-même… Et à vous débarrasser de votre guru (clin d’œil au livre de Lise Marie Bourdeau, Congédiez vos gurus : la liberté d’être maître de soi, aux éditions Dauphin blanc)! Le Pape François fait également couler beaucoup d’encre. Nous avons apprécié particulièrement le petit bouquin du caricaturiste allemand Gerhard Mester, qui signe Sacré François, une petite BD rafraîchissante sur les frasques de la papauté, tout en humour respectueux.
Les gens qui se sont déplacés le vendredi au Salon ont pu y rencontrer notre estimé collègue Guy Bonneau, professeur à la Faculté de théologie et sciences religieuses de l’Université Laval, qui y présentait son dernier roman, La marchande de pourpre, où nous retrouvons Suzanne, personnage de son autre livre La femme au parfum, cette fois fuyant les autorités juives après la mort de Jésus.