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Le retour d’Odin. L’Islande et la religion

Vous avez peut-être vu passer dans l’actualité de la semaine dernière une nouvelle concernant l’Islande (ce qui est rare) et le paganisme (ce qui est encore plus rare). En effet, les médias se sont fait un plaisir dans les derniers jours de parler du fameux temple « païen » qui sera construit à Reykjavík, la capitale islandaise. Qu’est-ce que cette annonce signifie? Y pratiquera-t-on d’obscures rituels et sacrifices? Est-ce le retour victorieux d’une ancienne religion détruite par le christianisme? Afin d’y voir plus clair, je vous propose d’abord une petite mise en contexte à propos de l’Islande et de son histoire religieuse, avant de parler plus précisément du groupe pour lequel le temple est construit.

Iceland_satelliteContexte géographique et socio-politique

L’Islande est une île de l’Atlantique Nord, un pays européen peuplé d’un peu moins de 320 000 habitants éparpillés sur les pourtours de l’île, car le centre du territoire est un environnement austère de glaciers, de volcans et de hautes terres arides. La population est presque complètement alphabétisée et l’Islande était, jusqu’à la crise financière de 2008, le deuxième pays après la Norvège où le niveau de vie est le plus élevé. Il s’agit aussi du pays le plus près d’atteindre l’égalité hommes-femmes, selon le Forum économique mondial. D’ailleurs, c’est en Islande qu’ont été élues la première femme à la tête d’un État (la présidente Vigdís Finnbogadóttir en 1980) et la première femme ouvertement homosexuelle comme première ministre (Jóhanna Sigurðardóttir en 2009). Les femmes y ont droit de vote depuis 1915 et en 1922 la première femme est entrée au parlement.

L’Islande est également connue pour son refus de rembourser sa dette à la suite de la grave crise économique de 2008, la démission de son gouvernement et la condamnation des responsables de la crise (PDG, dirigeants, banquiers, etc.). La capitale, Reykjavík, a aussi fait parler d’elle depuis 2009 à cause de son maire anarchiste, excentrique et dyslexique, Jón Gnarr (dont le mandat s’est terminé en 2014).

Þingvellir : littéralement, la plaine de l'assemblée, lieu du premier parlement islandais | Photo : Marie-Hélène Dubé

Þingvellir : littéralement, la plaine de l’assemblée, lieu du premier parlement islandais | Photo : Marie-Hélène Dubé

Un peu d’histoire

Comment un pays isolé et si peu peuplé en est-il venu à devenir un modèle pour la démocratie et l’ouverture d’esprit? En fait, l’Islande est démocratique (dans un sens restreint aux hommes d’un certain statut social) depuis ses débuts. La colonisation de l’île par des vikings norvégiens et leurs captifs britanniques a débuté en 870 de notre ère. À chaque année, au milieu de l’été, les hommes se rassemblaient sur la plaine de Þingvellir pour ce qui s’appelle l’Alþing, le grand rassemblement. Il s’agissait d’une assemblée générale législative et judiciaire, constituée des chefs de clan et d’une certaine proportion de propriétaires terriens. Leur rassemblement était obligatoire et durait deux semaines. D’autres personnes pouvaient aussi y assister, selon les besoins de la situation, mais aussi par leur propre initiative. Le parlement islandais actuel, bien qu’il se soit déplacé de Þingvellir à Reykjavík, a gardé le nom d’Alþingi et il est le plus ancien du monde qui soit encore en fonction.

C’est lors de l’une de ces assemblées, en l’an 999, que l’Islande devint officiellement chrétienne. En effet, la plupart des colons étaient d’abord porteurs de la mythologie nordique, telle que répandue dans les peuples scandinaves et germaniques. Ils étaient donc polythéistes et faisaient des sacrifices à Óðínn, Þórr, Frigg et bien d’autres. Toutefois, plusieurs facteurs les ont poussés à devenir chrétiens.

La christianisation de l’Islande

Les vikings commerçaient avec beaucoup de chrétiens en Europe et, pour ce faire, beaucoup d’entre eux avaient reçu un petit baptême, la prima signatio, car les chrétiens n’avaient pas le droit de commercer avec des païens. Les premiers missionnaires chrétiens arrivèrent dans l’île vers 980. Ils ne furent pas très nombreux à venir et eurent un succès plutôt mitigé. Ils réussirent à convaincre quelques Islandais, mais s’en mirent d’autres à dos. Les missionnaires eurent donc peu d’impact sur la décision de se convertir au christianisme. Par contre, à la même époque, le reste de la Scandinavie, particulièrement le Danemark et la Norvège, était en train de se christianiser. Un roi norvégien, Ólaf Tryggvason, était particulièrement zélé et réussit à convertir toute la Norvège. Il voulait aussi que l’Islande se christianise. Voyant l’échec des missionnaires chrétiens, il décida de prendre en otage quelques Islandais résidant en Norvège, tous fils de chefs importants en Islande. Cette prise en otage eu beaucoup plus d’impact sur la décision de conversion.

Hallgrímskirkja, église luthérienne à Reykjavík | Photo : Andreas Tille

Hallgrímskirkja, église luthérienne à Reykjavík | Photo : Andreas Tille

Lors de l’Alþing de 999, un parti chrétien et un parti païen s’affrontaient. Ils en vinrent tous deux à choisir le chef du parti païen comme décideur. Celui-ci, après une longue nuit de réflexion, finit par dire que l’Islande, si elle voulait une seule et même loi, devait aussi avoir une seule et même foi, et que cette foi serait le christianisme. La décision fut acceptée sans difficulté et le baptême fut administré à tous les Islandais. Malgré cette apparente facilité, la conversion n’en fut pas une « de façade » : ce ne fut pas long avant que les Islandais adhèrent profondément au christianisme et pratiquent assidûment la prière, étudient la Bible ou assistent à la messe.

Pourquoi cette décision fut-elle si facile? Il faut dire, tout d’abord, que les Scandinaves, de manière générale, étaient très réalistes et utilitaristes. La religion scandinave était un polythéisme et en ce sens, elle était tolérante, avait un panthéon assez « souple » et était prête à accepter de nouveaux dieux s’ils étaient plus forts ou plus utiles que les anciens. C’était une religion du « donnant-donnant », on voulait se concilier les dieux en leur faisant des offrandes. C’était en effet une religion très cultuelle, centrée sur le rite. L’ancien mot islandais pour religion est d’ailleurs siðr, ce qui veut dire pratiques, coutumes. En ce sens, c’était une religion sans dogmes, sans prières, sans foi. Les abstractions très poussées n’étaient pas le fort des Islandais.

Finalement, il faut dire que cette religion, à l’époque de la conversion de l’Islande, était plutôt agonisante. En effet, elle était déformée par la tradition orale et, en Islande, c’était une religion importée, donc pas vraiment ancrée « dans le paysage ». La terre, les montagnes, les lacs n’étaient pas encore associés à des divinités particulières, du moins pour la plupart.

Afin de christianiser l’Islande, l’Église chrétienne usa de quatre stratégies, relevées par Régis Boyer (1979), grand spécialiste de l’Europe du Nord, des langues et civilisations scandinaves, anciennement professeur à l’université de Paris-Sorbonne. Ces stratégies sont : l’acceptation, l’adaptation, la dévaluation et la lutte. La première consiste donc en l’acceptation de certaines concordances et coïncidences existant entre le christianisme et la religion scandinave. Par exemple, les Scandinaves croyaient en l’existence d’un autre monde et d’une vie après la mort. La deuxième stratégie utilisée par l’Église chrétienne fut d’adapter ce qui n’allait pas à l’encontre de ses dogmes : fêtes et lieux de cultes, créatures célestes assimilées aux anges, marteau de Þórr transformé en croix du Christ, récits de déluge et autres fins du monde, etc.

Le loup Fenrir

Le loup Fenrir | Artiste : D. Hardy

Malgré toutes ces concordances entre christianisme et « paganisme » scandinave, l’Église eut recours à une stratégie de dévaluation sur les éléments qu’elle trouvait irrecevables, souvent en leur substituant ses propres notions. Cela est particulièrement vrai pour toutes les créatures chthoniennes et telluriques [1], comme les nains, les trolls et les landvættir (esprits rattachés à des lieux), pour les esprits des morts, ainsi que pour tous ceux qui étaient considérés comme les rivaux des dieux : les géants, le loup Fenrir, le serpent Miðgarðsormr. Toutes ces créatures furent automatiquement associées au diable.

La quatrième et dernière stratégie utilisée par l’Église chrétienne fut la lutte franche contre ce qui était hors de question d’accepter. Cette stratégie ne servit que dans les cas extrêmes : trois exceptions à la conversion de 999 qui avaient été demandées par les païens. Ainsi, l’Église mena un rude combat contre les sacrifices privés et contre l’exposition des nouveau-nés (non reconnus comme légitimes par leur père, ils étaient parfois abandonnés sur le grand chemin). C’est toutefois au niveau des symboles qu’elle semble avoir vu une menace :

le cheval a bien dû tenir un rôle fondamental dans les pratiques païennes puisque l’Église chrétienne, avec une ardeur et une obstination qui nous confondraient si nous n’en savions la raison, fera de l’interdiction de la consommation de la viande de cheval un de ses impératifs les plus stricts. (Boyer, 1981 : 63)

Il faut savoir que le cheval était, dans la religion scandinave, un animal hautement symbolique et magique.

En plus de ces diverses stratégies de l’Église et des caractéristiques propres au polythéisme scandinave, des caractéristiques du christianisme ont facilité la conversion, puisque les Islandais avaient déjà à cœur l’hospitalité, l’aide aux pauvres, la volonté de paix et de fraternité, et des institutions qui en faisaient la promotion existaient déjà.

Ce sont cependant des raisons politiques qui ont davantage fait pencher la balance du côté de la conversion. Les idées chrétiennes n’étaient pas étrangères aux Islandais, principalement parce que tous leurs voisins et partenaires commerciaux s’étaient christianisés avant eux. Ils étaient donc souvent en contact avec des chrétiens, et le christianisme se répandait tranquillement à l’intérieur même de l’Islande. Le réalisme des Islandais les poussait donc à se christianiser pour pouvoir continuer à commercer et à entretenir des relations avec les autres pays européens, et leur fatalisme les faisait plier devant le destin. En outre, les Islandais redoutaient d’être attaqués et envahis par les Norvégiens. Ainsi, la conversion au christianisme fut tout d’abord une conversion politique visant à préserver l’indépendance de l’Islande et leurs relations avec les autres pays européens. Boyer résume bien la situation de 999 :

Tout s’accordait à leur suggérer de se convertir : pas de sérieuse résistance intérieure, une forte pression du contexte politique, un fond réaliste – plutôt que fataliste – prompt à entériner les états de fait, le sentiment vérifié par l’expérience que l’heure était passée des mythologies anciennes, d’ailleurs décadentes, oubliées, mal interprétées ou déformées par la tradition orale. (Boyer, 1979 : 44)

Óðínn, dieu principal du panthéon scandinave, patron de la magie, de la poésie, de la prophétie et de la guerre

Óðínn, dieu principal du panthéon scandinave, patron de la magie, de la poésie, de la prophétie et de la guerre

Et l’Ásatrú dans tout ça?

Ásatrú est le nom donné à la religion néo-païenne qui se base sur l’ancienne religion scandinave. Littéralement, le mot signifie « foi en les Ases », les Ases formant l’un des deux groupes principaux de divinités scandinaves et rassemblant la grande majorité des dieux et déesses. L’autre groupe est celui des Vanes, ne comprenant que trois dieux, étroitement reliés à la fertilité-fécondité.

Les membres se réclamant de l’Ásatrú (parfois appelé odinisme) sont dispersés à travers le monde, de la Nouvelle-Zélande jusqu’au Canada, en passant par la Chine. L’Europe du Nord et de l’Ouest est toutefois le principal territoire regroupant ces membres, puisqu’il s’agit pour beaucoup d’une religion à caractère national, ethnique ou culturel marqué. La popularité de l’Ásatrú en Islande n’est d’ailleurs pas étrangère à une fierté nationale et à un sentiment d’indépendance et de distinction. Toutefois, et bien que dans d’autres régions l’Ásatrú ait été associée à une certaine forme de nazisme, le mouvement islandais a fermé ses portes aux idéologies d’extrême-droite et est plutôt inclusif.

L’Ásatrú prône neuf « nobles vertus », soit le courage, la vérité, l’honneur, la fidélité, la discipline, l’hospitalité, l’autonomie, la ténacité et la persévérance. La liberté d’expression et la liberté religieuse y sont également valorisées. Ce « retour » de la religion scandinave a commencé au XIXe siècle, mais c’est surtout à partir des années 1960-1970 qu’on le remarque, d’abord en Allemagne. En Islande, l’Ásatrúarfélagið (la communauté de l’Ásatrú) a été fondée par Sveinbjörn Beinteinsson en 1972 et a été reconnue comme religion officielle par l’État en 1973. Après deux premières décennies pendant lesquelles le nombre de membres a stagné autour de la centaine, la communauté a vu son nombre de membres exploser depuis le milieu des années 1990, pour atteindre près de 2500 aujourd’hui, soit environ 0,78% de la population islandaise. Il s’agit donc du deuxième groupe religieux en importance en Islande, après le christianisme (et sans prendre en compte les athées).

Les spécialistes ne savent pas avec certitude si la religion scandinave a perduré en marge du christianisme pendant tout un millénaire. Il s’agit plus probablement d’une reconstruction moderne. Toutefois, il est admis que diverses croyances et légendes ont continué à circuler en Islande : esprits de la nature (ce que l’on peut fort bien comprendre dans un contexte territorial de volcans, glaciers, geysers et autres tremblements de terre), petit peuple (elfes, lutins) et géants font partie du folklore islandais, mais aussi des croyances répandues.

Hilmar Örn Hilmarsson, actuel  allsherjargoði (grand prêtre) de l'Ásatrúarfélagið

Hilmar Örn Hilmarsson, actuel allsherjargoði (grand prêtre) de l’Ásatrúarfélagið

L’Ásatrúarfélagið est avant tout une communauté de pratique, mais aucun dogme ou croyance particulière n’y est imposé. On encourage les membres à faire la lecture des sagas et des Eddas, œuvres du célèbre Snorri Sturluson et principale source d’information à propos de la mythologie nordique. Les membres ne croient pas de façon littérale aux dieux et déesses de leur panthéon ; il s’agit davantage d’une métaphore. Les Islandais n’ont d’ailleurs jamais eu tendance à croire de manière littérale, même dans le christianisme. La structure de la communauté ásatrúar est souple et démocratique et ses membres décident par ailleur de qui deviendra un prêtre ou une prêtresse (goði, pluriel goðar). Sorte de panthéisme, l’Ásatrú met beaucoup l’accent sur le lien avec la nature et s’est engagée à plusieurs reprises en faveur de la protection de l’environnement.

Il est toutefois clair que l’Ásatrú n’est pas identique au siðr, l’ancienne religion scandinave. Ses membres se basent plutôt sur cet héritage mythologique et national pour se rassembler autour d’une identité commune et de débats bien modernes, comme l’écologie, l’égalité hommes-femmes, le mariage homosexuel, etc. Il ne s’agit pas vraiment d’une croyance en Óðínn ou en la venue du Ragnarök (sorte de fin des temps). Ce sont plutôt les pratiques qui sont récupérées – mais adaptées. On y porte des toasts lors des blót, ces cérémonies « sacrificielles » pendant lesquelles on offre des libations, mais bien sûr pas de sacrifice animal ou humain. On y fête aussi les moments forts de l’année, solstices et équinoxes. Le temple de Reykjavík, tout près du centre-ville sur la colline Öskjuhlíð et couvert d’un dôme en verre, servira entre autres à la célébration de « baptêmes », mariages et funérailles. Ainsi, on est loin des fantasmes de rassemblement secret dans une grotte ou de sacrifices obscurs sous la pleine lune que véhiculent parfois les discours sur le néo-paganisme. Toutefois, il s’agit bel et bien du premier nouveau temple « païen » à être construit depuis près d’un millénaire en Islande, et en ce sens il s’agit d’un événement historique à souligner.

Vue de la colline Öskjuhlíð, où sera construit le temple ásatrú | Photo : Marie-Hélène Dubé

Vue de la colline Öskjuhlíð, où sera construit le temple ásatrúar | Photo : Marie-Hélène Dubé

[1] Les adjectifs chtoniennes et telluriques renvoient à la terre, au monde sous-terrain, voire aux enfers (grec khthốn, terre, et latin tellus, terre).

Pour aller plus loin

Boyer, Régis. 1981. Yggdrasill. La religion des anciens Scandinaves. Paris : Payot, coll. Bibliothèque historique.

Pour mieux comprendre la relation des Islandais à la religion, voir l’œuvre complète du prix Nobel de littérature Halldór Laxness, principalement Úa ou Chrétiens du glacier (Kristnihald undir Jökli, 1968) et la Saga des Fiers-à-bras (Gerpla, 1952).

 

Références

Addley, Esther. 2015. « Back for Thor : How Iceland is Reconnecting with its Pagan Past ». The Guardian. En ligne. [http://www.theguardian.com/world/2015/feb/06/back-for-thor-iceland-reconnectinbg-pagan-past]. Consulté le 5 février 2015.

Alþingi. [S. d.]. « About Althingi ». Alþingi. En ligne. [http://www.althingi.is/kynningarefni/index_en.html]. Consulté le 17 décembre 2014.

Ásatrúarfélagið. En ligne. [http://asatru.is/]. Consulté le 5 février 2015.

Boyer, Régis. 1979. La vie religieuse en Islande (1116-1264) d’après la Sturlunga Saga et les Sagas des Évêques. Paris : Fondation Singer-Polignac.

Boyer, Régis. 1981. Yggdrasill. La religion des anciens Scandinaves. Paris : Payot, coll. Bibliothèque historique.

Boyer, Régis. 2001. L’Islande médiévale. Paris : Société d’édition Les Belles Lettres, coll. Guide Belles Lettres des Civilisations.

Cormack, Margaret. 1994. The Saints in Iceland – Their Veneration from the Conversion to 1400. Bruxelles : Société des Bollandistes, coll. Subsidia Hagiographica, 78.

Cuneo, Louise. 2012. « Islande : La démocratie réinventée ». Le Point. En ligne. [http://www.lepoint.fr/monde/islande-la-democratie-reinventee-29-06-2012-1479258_24.php]. Consulté le 18 octobre 2014.

Forum économique mondial. 2014. « Global Gender Gap – Rankings ». World Economic Forum. En ligne. [http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2014/rankings/]. Consulté le 17 décembre 2014.

Karlsson, Gunnar. 2000. The History of Iceland : 9-43. Minneapolis : University of Minnesota Press.

Kovacs, Stéphane. 2007. « L’Islande lassée de sa forte croissance ». Le Figaro. En ligne. [http://www.lefigaro.fr/international/2007/05/14/01003-20070514ARTFIG90113-l_islande_lassee_de_sa_forte_croissance.php]. Consulté le 18 octobre 2014.

McMahon, Neil. 2015. « 10 Interesting Facts About the Old Pagan Ásatrú ». Iceland Magazine. En ligne. [http://icelandmag.com/article/10-interesting-facts-about-old-pagan-asatru]. Consulté le 5 février 2015.

Statistics Iceland. 2011. « Population ». Statistics Iceland. En ligne. [http://www.statice.is/Statistics/Population]. Consulté le 17 décembre 2014.

Seigfried, Karl E. H. 2015. « Ásatrú in Iceland and America ». The Norse Mythology Blog. Articles and Interviews on Myth and Religion. En ligne. [http://www.norsemyth.org/2015/02/asatru-in-iceland-america.html]. Consulté le 5 février 2015.

Strochlic, Nina. 2015 « Why Iceland is Building a Temple to Its Pagan Gods ». The Daily Beast. En ligne. [http://www.thedailybeast.com/articles/2015/02/05/why-iceland-is-building-a-temple-to-its-pagan-gods.html]. Consulté le 5 février 2015.

Vésteinsson, Orri. 2000. The Christianization of Iceland : Priests, Power and Social Change, 1000-1300. New York : Oxford University Press.

A propos de l'auteur

Collaboratrice

Après avoir complété son baccalauréat en sciences des religions, Marie-Hélène s’est lancée dans une maîtrise en communication publique. Ses disciplines favorites sont l’anthropologie et la philosophie des religions. Elle s’intéresse beaucoup aux rapports entre religion et culture, aux rituels et aux fêtes. Les rapports au corps et au langage, ainsi qu’à la mort constituent d’autres de ses dadas. Finalement, elle a un faible pour les mythologies amérindiennes et scandinaves, tout en cultivant un intérêt certain pour les religions chinoises. Éclaté, vous avez dit?

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Commentaires (2)

  • Sergeï

    Je pense qu’on devrait laisser construire ce temple Asatrù. Car l’Islande, comme tous les pays européens, a des racines païennes, et non chrétiennes. Nous devons tous et toutes retrouvers les croyances de nos ancêtres.

    Répondre
  • mulet

    bonjour
    savez vous que l’âme d’ODIN est de retour depuis le 18/10/1951
    que son cheval est aussi de retour sur terre depuis octobre 2010
    que son perroquet est de retour sur terre depuis 18 juin 2014
    savez vous comment reconnaitre les 3?
    parce lorsque les oiseaux ou autre animaux sauvages les visualisent ils voient un point brillant
    ce sont les seuls qui aient ce point brillant sur terre
    aujourd’hui Odin soigne les animaux a travers le monde
    a votre disposition

    Répondre

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